Travail : des traumatismes à l'espérance
« Ce qui manque à l’ouvrier, c’est la science de son malheur », expliquait Fernand Pelloutier à la fin du XIXe siècle. Alors que s’ouvre le XXIe, la condition ouvrière demeure marquée par une souffrance si profonde qu’elle s’inscrit dans l’inconscient des travailleurs : l’organisation actuelle du travail ainsi que son intensification sous la pression d’un système économique spéculatif sont à la source de maux difficilement supportables pour les salariés.
Face aux nombreux dangers d’un individualisme devenu forcené, les travailleurs doivent prendre la voie de l’engagement. Si le combat est difficile, le choix du silence ou de la passivité mène irrévocablement à l’abandon par le salarié de ses propres intérêts : l’homme qui demeure immobile dans une société en mouvement accéléré est un homme condamné.
Le progrès social ne peut se concevoir sans l’action humaine. Chômeur, retraité ou actif, l’homme ne doit pas s’isoler. Il a pour mission de faire société.
De la servitude volontaire de La Boétie à la réaction salutaire du syndicalisme, Denis Garnier présente sa vision sans concession du monde du travail.
Éditeur : | Editions Le Manuscrit | Langue : | français |
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Genre : | --- | Sortie : | 2 juin 2014 |
Sous-genre : | --- | ||
Biographie
Denis Garnier
Je me présente souvent comme un ouvrier, syndicaliste, auteur. Mes 40 années d'expériences professionnelles, mes lectures, m'offrent quelques connaissances que j'aime fixer par l'écrit et transmettre par des conférences. L'émancipation ne peut provenir que de la connaissance et le livre en est un formidable vecteur.